2023 Païen/Heida Valais AOC Cave Ardévaz

Moins, c’est plus
L’histoire du domaine a commencé en 1956, lorsque Henri Boven a fondé la Cave Ardévaz, à une époque où la plupart des familles qui possédaient des vignes en Valais produisaient des vins de terroir pour s’en sortir d’une manière ou d’une autre. A l’époque, il était encore rarement question de culture viticole et de raffinement œnologique. Une vingtaine d’années plus tard, son fils Michel, qui avait étudié la viticulture à Changins et qui voyait un grand potentiel dans l’exploitation familiale, a veillé à diversifier l’assortiment et à étendre la surface de culture, tout en créant des innovations œnologiques comme sa cuvée Ardévine élevée en fûts - une nouveauté pour la région à l’époque. De plus, les cépages traditionnels comme le fendant, le gamay et le pinot noir ont été remplacés dans certains vignobles, non seulement par des variétés régionales comme le johannisberg, le heida et la petite arvine, mais aussi par des cépages internationaux comme le merlot et la syrah - autant de spécialités qui font aujourd’hui la renommée de la Cave Ardévaz. En 2010, Rachel, la femme de Michel, a dû reprendre la direction de l’exploitation au pied levé après le décès inattendu de son mari. Mais peu de temps après, un œnologue expérimenté est revenu au domaine en la personne de Rodolphe Roux, qui s’occupe depuis lors de toutes les manipulations dans la cave avec un savoir-faire magistral, aidé entre-temps par John Boven. Avec ses frères et sœurs Céline, Michael et Jérôme, John représente aujourd’hui la troisième génération à la tête du domaine familial. Depuis 2021, il est assisté par Thomas Rémondeulaz en tant que responsable du vignoble, dont l’expertise permet un travail encore plus précis dans les vignes.  Le domaine compte actuellement plus de 100 parcelles, réparties principalement sur la commune de Chamoson. Chaque grappe est cultivée avec le plus grand soin et triée à la main afin de conserver le maximum d’expression et de pureté. Dans la cave de trois étages située à St-Pierre-de-Clages, juste à côté de l’espace de dégustation moderne, la qualité prime sur la quantité à chaque étape du travail, raison pour laquelle seule la moitié des capacités est actuellement exploitée.