Un terroir royal
Le domaine doit son nom à Philippe de France, fils du roi Jean le Bon et de Bonne de Luxembourg, né en 1342. En raison de son courage lors de la bataille de Poitiers, il fut surnommé "le Hardi" en 1356. Premier duc de Bourgogne de la maison de Valois, Philippe le Hardi se retrouva après son mariage à la tête d'un immense territoire et se révéla être un mécène artistique extrêmement cultivé : En 1372, Philippe le Hardi prend le pouvoir à Santenay et décide d'améliorer les crus produits en interdisant par décret le cépage gamay - une décision historique et le début des vins monocépages de Bourgogne.

La Bourgogne dans toute sa diversité
Au total, le Domaine du Château Philippe le Hardi exploite actuellement 98 hectares, de Gevrey-Chambertin au nord à Mercurey au sud, avec une forte présence sur la Côte Chalonnaise : Le portefeuille comprend 35 climats (parcelles) différents, dont certains ne produisent que de très petites quantités - un reflet de la petite échelle et une expression unique au monde du terroir sous toutes ses facettes. Dans cette grande diversité de sols, de pentes, d'expositions et de microclimats, on retrouve toute la complexité des vignobles bourguignons, qui confèrent aux cépages chardonnay et pinot noir leur personnalité très individuelle. Pour faire ressortir la singularité de chaque terroir, une équipe de 18 personnes travaille sans relâche pour produire des raisins de grande qualité, récoltés à pleine maturité. Lors du travail dans la cave, l'objectif principal est de préserver ce que les vignes ont livré, afin que le vin transporte l'origine des raisins dans le verre sans être masqué. Un travail de précision est effectué sur les fûts, de moins en moins marqués par la chauffe, afin de préserver la fraîcheur dans les millésimes ensoleillés et de favoriser le potentiel de maturité - "80% du travail se fait dans les vignes", explique Jean-Philippe Archambaud, le directeur du domaine.